Tips déco : vue ou luminosité? Choisir ses fenêtres selon l'effet recherché Un environnement lumineux, c'est important pour votre santé. Le manque de lumière peut conduire à un état mélancolique voir dépressif. C'est pourquoi réfléchir au moyen d'optimiser la luminosité de son habitat est essentiel. D'autant que nous passons de plus en plus de temps enfermés (si les maisons anciennes étaient parfois très sombre, c'est aussi parce que leurs habitants profitaient de leur environnement extérieur toute la journée). Pour être sûr d'obtenir l'effet voulu, il est important de tenir compte de l'utilisation de la pièce et de son orientation dans le choix de vos fenêtres. Commençons par les règles de base pour augmenter la luminosité d'un logement : La plus grande surface possible Première règle (qui tombe un peu sous le sens) : la quantité de lumière naturelle pénétrant une pièce est proportionnelle à la surface vitrée. Autrement dit, plus vos ouvertures sont grandes et nombreuses, plus votre maison sera lumineuse. La surface vitrée d'une pièce doit être au moins égale à 1/6ème de la surface de la pièce. Privilégier des menuiseries fines en aluminium, et des fenêtres à un seul vantail peut permettre d'augmenter de près de 50% la surface de vitrage. Face à face plutôt que côte à côte Règle numéro deux : l’impression de luminosité qui se dégage d'un logement n'est pas liée à la quantité de lumière disponible à proximité des fenêtres (il y en a toujours largement) mais plutôt à celle qui atteint les zones les plus éloignées des ouvertures. En clair, il faut diminuer les zones d'ombre. Ainsi, disposer toutes ses fenêtres sur la façade Sud en pensant ainsi bénéficier de plus de lumière peut s'avérer être une erreur. À surface vitrée égale, une pièce paraît plus lumineuse si les ouvertures sont situées sur deux façades opposées plutôt que sur une seule façade. Le plus haut possible De manière générale, retenons que plus vos fenêtres seront hautes (ou placées en hauteur), plus la luminosité sera importante. Une fenêtre en hauteur, éclaire plus loin et permet donc d'atteindre les zones sombres. Sachez aussi qu'une ouverture zénithale (dans le toit) apporte plus de lumière qu'une ouverte latérale (dans un mur). La lumière est diffusée de manière plus homogène. Les fenêtres de toit sont particulièrement conseillées pour les bâtiments bas et profonds. Mais gare aux surchauffes en été! (Infos et images puisées de www.technal.com) Ces règles sont à mettre en balance avec d'autres critères. Notamment celui de la vue, l'autre grand plaisir auquel peut contribuer une ouverture bien pensée. Si vous avez la chance de bénéficier d'un environnement vert, d'une jolie petite cour ou d'un point de vue sur un beau bâtiment, n'hésitez pas à faire fi des règles et à aménager vos fenêtres (suffisamment basses et, pourquoi pas, toutes sur un même pignon) de manière à pouvoir en profiter pleinement. L'environnement peut influencer la lumière qui pénètre votre habitation. L'impact des bâtiments environnants est appelé effet de rue. Il est caractérisé par le masque solaire que créent les constructions situées de l'autre côté de la rue. Il dépend de la hauteur de celles-ci et de la distance qui sépare les deux côtés de la rue. La couleur et la matière des bâtiments entre également en ligne de compte : ainsi, une façade Nord ne bénéficie généralement pas d'une grande clarté. À moins qu'un bâtiment blanc ne lui fasse face, réverbérant les rayons venus du Sud… eh oui, ça va loin mais la différence de luminosité peut être énorme! Des surfaces réfléchissantes placées au sol telles qu'un dallage brillant ou un plan d'eau peuvent également contribuer à capter davantage de lumière en réfléchissant le ciel et l'environnement. Des éléments liés à votre propre bâtiment, tel que des murs de refends, des surplombs, ... peuvent aussi provoquer un ombrage en fonction de leur taille, de leur réflectivité et de leur orientation. Pour maximiser les apports de lumière naturelle, on peut par exemple interrompre un faux plafond à proximité de la fenêtre pour favoriser la pénétration de la lumière naturelle par cette ouverture. Ce procédé est connu sous le nom de "plafond biaisé". (informations tirées du site energieplus) L'orientation est également à prendre en compte. Elle influe sur la luminosité mais aussi sur la chaleur. D'un point de vue lumineux, on tiendra compte de la quantité de lumière mais aussi du type de luminosité. En effet, lumière du sud ou du Nord sont différentes. La dernière est une lumière diffuse (disponible dans toutes les directions, suscitant peu d'éblouissement, ne provoquant pas de surchauffe, mais parfois insuffisante et très faible en contrastes) contrairement la lumière du Sud qui est une lumière directe (un flux considérable, facile à capter et à diriger, intéressant par sa capacité à créer du relief et utilisable en tant qu'énergie thermique mais inconstant, source d'éblouissement et parfois de surchauffe du bâtiment). D'un point de vue thermique, de grandes fenêtres au nord risquent de susciter une perte de chaleur. A contrario, il faut s'assurer d'éviter la surchauffe avec des surfaces vitrées au Sud. Les pièces orientées au nord bénéficient toute l'année d'une lumière égale et du rayonnement solaire diffus. L'idéal pour une pièce au Nord est de privilégier des ouvertures de taille raisonnable placées en hauteur (mieux : sur le toit) afin d'apporter un maximum de lumière tout en limitant les déperditions de chaleur. Mais on se prive alors de tout contact visuel avec l'extérieur... Les pièces orientées à l'Est profitent du soleil le matin. Même si l'exposition solaire y est faible en hiver, elle permet d'apporter des gains solaires au moment où le bâtiment en a le plus besoin. Par contre, en été, l'orientation Est présente une exposition solaire supérieure à l'orientation sud, on risque donc la surchauffe à moins de prévoir un bon système de protection solaire. Une orientation ouest présente un risque réel d'éblouissement et de surchauffe. Les vitrages tournés vers l'ouest apportent des gains solaires l'après-midi, au moment où le bâtiment est depuis longtemps en régime. Une orientation sud permet un éclairement important et une lumière plus facile à contrôler. En effet, en hiver, le soleil bas (environ 17°) pénètre profondément dans le bâtiment et, inversement en été puisque le soleil est plus haut dans le ciel. On évite donc mieux la surchauffe qu'à l'est ou à l'ouest. En conséquence, on opte pour de grandes ouvertures au Sud (équipées tout de même d'un système permettant de se protéger du soleil au besoin). Enfin, réfléchissez à l'utilisation que vous faites de la pièce. Une salle de bain, une chambre et une cuisine n'ont pas les mêmes besoins en matière de luminosité. Ni les mêmes impératifs (vis-à-vis et intimité notamment). Le salon, la pièce à vivre par excellence, devra ainsi être clair et panoramique. Une chambre (surtout d'adulte) peut bénéficier d'une atmosphère plus feutrée. À ce sujet, pour bénéficier d'une jolie lumière tout au long de la journée, il peut être utile de réfléchir à l' aménagement de votre habitation en fonction de l’heure à laquelle vous utilisez les différents espaces . Mieux vaut orienter les pièces que vous utilisez essentiellement le matin vers l’est afin de vous lever avec le soleil. Le soir, il est préférable de vous installer dans la partie ouest de votre habitation, afin de profiter du soleil couchant. Applications : Je suis très sensible à la vue, j'aime pouvoir regarder par la fenêtre et voir autre chose qu'un bout de ciel. J'ai donc aménagé mes ouvertures en fonction. Pour mes combles, j'ai choisi de zapper la règle "une fenêtre sur chaque façade" et d'installer deux grands velux l'un au-dessus de l'autre sur un même versant du toit. D'une part pour conserver un endroit un peu à l'abri des rayons directs pour le lit (réveil en douceur assuré). D'autre part parce que je voulais éviter des fenêtres de toit côté sud (il fait vite chaud sous une charpente, même isolée). Enfin, pour privilégier la vue sur les arbres (très agréable en ville) qu'offre ce côté du toit. Superposer les deux velux me permettait d'en placer un assez bas pour profiter de cette vue, et un autre assez haut que pour diffuser la lumière plus loin dans la pièce. Sachez qu'il vaut mieux privilégier les formats verticaux car la pente déforme notre perception des fenêtres qui paraissent écrasées (j'ai été obligée d'opter pour des horizontales à cause des poutres porteuses qui limitaient ma liberté). Pensez-y quand vous regarderez des photos d'aménagements : si la pente de votre toit est beaucoup moins forte que sur la photo (votre toit est moins vertical), soyez conscients que vous n'obtiendrez pas le même effet. Il existe toutes sortes de solutions magnifiques, mais avant de rêver à une vue panoramique, sachez que sky is not the limit : money is. Cependant, vous pouvez très bien faire quelque chose de très réussi sans faire compliqué. Sur ces bonnes paroles, quelques réalisations impayables... ;-) Dans mon salon – salle à manger, j'ai gardé les grandes et hautes ouvertures d'origine (maintenant équipées de double vitrage) malgré son orientation Nord, afin de bénéficier d'un maximum de clarté et de vue. Plus tard, j'ouvrirai le mur séparant partiellement cette pièce de la salle à manger, afin de permettre à la lumière de pénétrer plus loin dans la maison. Dans la cuisine, une annexe orientée Sud-Est, l'idéal serait de combiner baie vitrée et ouverture du toit (comme ci-dessous) mais c'est très cher. J'ai l'intention d'opter pour une maxi baie vitrée, qui ne permet pas une aussi bonne propagation de la lumière mais m'offre… la vue sur mon cher écrin de verdure. Afin de limiter au maximum la perte de clarté, j'envisage une fenêtre fixe (pas de système d'ouverture = montants plus étroits) la plus grande possible, avec des châssis en aluminium (les plus fins et les plus solides). En pratique : repeindre des châssis PVC Se lancer dans ce genre d'acrobatie relève du masochisme (en tout cas si, comme les miennes, vos fenêtres sont surmontées d'impostes qui vous obligeront à effectuer toute la manœuvre en équilibre sur vos appuis de fenêtre, à plus de 10 mètres de haut…). Mais que ne ferait-on pas pour obtenir la façade de nos rêves? Après avoir épluché les sites sur le sujet, je vous livre ma méthode (testée, et approuvée pour le moment… à voir sur le long terme). Après avoir désencrassé mes fenêtres à l'eau, j'ai dégraissé le pvc à l'eau de javel. J'ai ensuite masqué les vitres avec du tape (cette fois j'ai utilisé un tape un peu plus cher, conseillé par un vendeur, et j'ai vu une nette différence! Le résultat est net et le tape est super facile à enlever). Puis je suis passée à la primaire d'accroche Dibond biphasée (qui n'existe qu'en gris clair), très très galère à appliquer, on dirait presque du chewing-gum et, une fois le mélange fait, on n'a qu'une heure pour l'utiliser… le stress, les nerfs… Vient enfin la peinture de finition (il vous faudra sans doute deux couches) à appliquer au petit rouleau mousse. C'est déjà bien plus sympa à utiliser, la peinture s'étale bien et le fini est assez lisse. Peignez d'abord les bords et les endroits étroits au pinceau, puis utilisez le rouleau pour les aplats. N'hésitez pas à être généreux sur la peinture (tout en veillant à éviter les coulures). Attention, le temps de séchage est assez long et vous n'aurez d'autres choix que de laisser vos fenêtres ouvertes tout du long… Protégez bien le sol et tout ce qui doit l'être à proximité des fenêtres à l'aide de draps, un accident est vite arrivé! Sans égaler le résultat d'un châssis teinté en usine, je trouve le résultat très satisfaisant. Bien sûr, si l'on observe les fenêtres de près, on se rend compte des petits défauts (surtout dus à mon impatience) mais il faut vraiment y faire attention pour les remarquer. Je suis ravie du résultat mais curieuse de voir si ça tiendra dans le temps évidemment… UPDATE : un an plus tard, mes châssis sont toujours impec (excusez l'aspect pas très net, j'ai omis de le nettoyer avant la photo) ;-) Le bonus : Sébastien Tellier pour calmer les nerfs et vaincre le vertige J'ai découvert "Love" issue de son album, L'aventura (écoutée avec un bon petit baffle), pendant mes dures soirées de labeur suspendue à ma façade. Et il a plutôt contribué à calmer mes humeurs… en plus j'adore les dessins utilisés dans les clips de cet album! Mais je dois dire que j'aime tout Sébastien Tellier ;-)
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Ma première cabane d'adulte.
A 24 ans, je rêvais d'un endroit à moi, où je puisse laisser libre cours à mon imagination. Bien sûr, elle a demandé un petit rafraîchissement... ça m'a juste pris trois ans de travaux ;-) Lire la suite Archives
Mars 2018
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